NOS RECHERCHES

Mise au point d’un substrat hydrorétenteur spécifique pour la vigne à base d’un biochar issu de la valorisation des marcs de raisins

Le projet Vinichar, porté par l’IFV Rhône-Mediterrannée  recherche des solutions innovantes pour combattre le stress hydrique de la vigne, à l’essai : les biochars issus de marcs de raisin.

 

Contexte et objectifs du projet

L’objectif principal du projet est la démonstration de l’intérêt de l’apport de biochars produits à partir de marcs de raisin sur la vigne vis-à-vis du stress hydrique. Cette démonstration passe par la réalisation d’une production pilote pour la maîtrise du processus et la traçabilité des intrants et par le suivi agricole de parcelles expérimentales.

Vinichar est issu d’un partenariat UNGDA / IFV / VT Green / UDM / Distillerie LaCavale / Chambres d’Agriculture Aude et Hérault

 

Premiers résultats

Issus de la valorisation de co-produits de biomasses par conversion thermochimique, les biochars présentent des propriétés physico-chimiques à l’origine de nombreux bénéfices en tant qu’améliorateurs de sols. Une propriété ressort, la capacité de retenir l’eau. Le projet porte sur la production de biochar à partir de marcs de raisin épuisés, ces biochars étant utilisés comme produits hydro-rétenteurs pour la vigne.

Bénéfices attendus :

  • augmentation de la rétention d’eau dans le sol
  •  diminution du stress hydrique
  • augmentation du rendement de récolte
  • augmentation de la rétention des fertilisants
  • aération des sols

Ce projet est financé par FranceAgriMer

VALOVITIS

Valorisation de la diversité viticole des territoires Pyrénéens

Le projet Valovitis, financé par l’Union européenne (programme INTERREG POCTEFA 2014-2020) vise à mieux connaître et recenser les ressources génétiques viticoles dans les territoires bordant les Pyrénées en étudiant leurs potentialités agronomiques et technologiques.

Objectifs du projet

  • Prospecter et collecter les ressources génétiques viticoles
  • Evaluer le potentiel de ces cépages par des vinifications en blanc, rouge et en rosé
  • Valoriser la ressource par la création de nouvelles cuées ou la complexification de cuvées existantes par l’assemblage
  • Encourager le développement des cépages non-usités en implantant des parcelles d’étude

Entre juin et octobre 2016 l’IFV a fait appel au public pour signaler des vieilles souches isolées (treilles, repousses), avec l’espoir d’identifier parmi ces vignes des variétés rares, voire même de retrouver quelques cépages non répertoriés. Grâce à l’interface en ligne, plus de 90 dossiers ont été déposés avec de nombreuses photos. Après avoir identifié tout ce qu’il était possible sur les images, avec la participation des ampélographes de référence Jean-Michel Boursiquot (Montpellier SupAgro) et Thierry Lacombe (INRA de Marseillan), des échantillons ont été sollicités pour réaliser des tests ADN sur les souches non reconnues.

D’une durée de 3 ans, ce projet rassemble 3 partenaires institutionnels, l’IFV Sud-Ouest, le Laboratoire d’Analyses Oenologiques et d’arômes (LAAE) de l’Université de Zaragoza (Espagne) et le Centre de recherche agroalimentaire de l’Aragon (CITA) et 11 partenaires associés.

Premiers résultats

Le programme a porté ses fruits. Diverses variétés très rares ont été recensées et vont enrichir les collections, tel le Marocain de Sainte-Enimie, trouvé en Ariège et dont le seul exemplaire en conservatoire à ce jour est atteint d’une virose grave. En provenance des Pyrénées-Atlantiques, et grâce au travail de la Chambre d’Agriculture de ce département, deux génotypes inconnusont été répertoriés et seront également introduits dans la collection nationale du domaine de Vassal. Suite à des signalements de très vieilles parcelles familiales et de nombreux pieds isolés, des prospections de terrain ont été effectuées dans les départements de la Haute-Garonne et de l’Ariège. Elles ont entre autres permis de découvrir, au milieu de plusieurs dizaines de cépages de toutes origines, du Pleau B, variété retrouvée jusqu’alors uniquement sur l’ile de Ré et au cœur de la forêt de la Grésigne dans le Tarn, ainsi que des pieds de lambrusques véritables. Enfin, les signalements ont émané parfois de zones extérieures au cœur de cible (départements limitrophes des Pyrénées), apportant eux aussi leurs lots de bonnes surprises (un cépage inconnu dans l’Aveyron, vieilles variétés et lambrusques dans le Gers et le Tarn…).

 

Le projet Valovitis est cofinancé à hauteur de 65% par le Fond EUropéen de Développement Régional (FEDER) au moyen du programme INTERREG V-A Espagne, France, Andorre (POCTEFA 2014-2020).
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